« Nous croyons que si les pays de l’Otan souhaitent vraiment la désescalade dans le domaine militaire dont ils parlent de façon permanente par la voix de leurs hauts représentants, alors la tâche doit être d’établir des relations normales entre les militaires eux-même (de l’alliance et de la Russie, ndlr). La Fédération de Russie y est prête et lors de la séance précédente du Conseil Russie-Otan nos militaires ont formulé toute une série de propositions », a-t-il précisé.
Selon lui, l’Otan ne manifeste pas la volonté de se pencher sur les mesures visant à prévenir une activité militaire dangereuse, alors que la Russie est toujours prête à des consultations impliquant des experts militaires.
« Concernant la situation actuelle, qui est caractérisé par une activité militaire renforcée, nous sommes prêts à un dialogue professionnel et franc. Mais parfois on a l’impression que les pays de l’Otan optent pour des slogans politiques alors qu’ils ne manifestent pas la volonté de s’engager sur la voie de l’examen réel des problèmes », a souligné M. Glouchko.
Il a ajouté que des consultations sur la nouvelle séance du Conseil Russie-Otan étaient prévues au début de l’année prochaine.
En juillet, lors de la dernière séance du Conseil, la Russie a soulevé la question de la sécurité des vols au-dessus de la mer Baltique. Pourtant, depuis lors, la Russie et l’Otan n’ont pas réussi à organiser des consultations techniques pour éviter des incidents aériens dans cette région, l’alliance rejetant les initiatives russes concernant ces consultations.