Ce projet est actuellement mis au point par l'Institut central scientifique et de recherche en construction mécanique — l'organisation scientifique principale de Roskosmos.
Il est de plus en plus difficile d'ignorer le problème des débris spatiaux volant à proximité de la Terre: le développement de l'activité spatiale — notamment les lancements — pourrait s'arrêter complètement d'ici 100 ou 200 ans à cause de la pollution des orbites terrestres.
Chaque nouveau lancement laisse en orbite 2 ou 3 nouveaux fragments: un étage de fusée, un bloc d'accélération, des réservoirs de combustible… Tout cela peut orbiter autour de la Terre pendant une période indéfinie, créant des problèmes pour les stations orbitales et les groupements de satellites.
« D'abord, il faut s'entendre au niveau international pour déterminer qui est responsable de la pollution spatiale et comment il faut assumer cette responsabilité. Ensuite, on peut décider du plan d'actions, estime Ivan Moïsseïev, directeur de recherche de l'Institut de politique spatiale. L'orbite contient tellement de débris qu'une campagne de nettoyage ne pourra être qu'une entreprise de grande envergure, forcément internationale. A mon avis, dans un avenir proche il sera plus facile de s'entendre à l'Onu sur la non-pollution de l'espace que sur son grand nettoyage ».
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