Les quotas sur les importations établis par l'Union européenne sont la source principale de difficultés. Kiev espérait que l'entrée dans cette zone lui permettrait de tirer des avantages d'une baisse ou d'une levée des droits d'entrée mais il s'est avéré que les quotas réduisaient à néant ce bénéfice.
Qui plus est, la Russie a été poussée à fermer son marché et suspendre l'accord de libre-échange avec l'Ukraine en vigueur dans le cadre de la CEI pour empêcher l'introduction de marchandises européennes via l'Ukraine à des prix de dumping. La fermeture du marché russe a constitué un autre coup très dur pour les producteurs ukrainiens. Plus d'une dizaine de grandes et moyennes entreprises ukrainiennes ont envoyé ces derniers mois des pétitions à Kiev exigeant de rétablir les liens économiques du pays avec la Russie, sans lesquels l'industrie nationale est au bord de faillite.
Malgré des difficultés éprouvées des deux côtés de la frontière, Kiev a décidé de maintenir le statu quo d'ici fin 2017.
Par ailleurs, la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine pourrait remettre en cause le soutien des États-Unis à l'Ukraine et compliquer encore sa situation économique.
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