Depuis le début de ses travaux le 1er décembre, l'équipe de médecins d'Emercom a soigné 1 250 personnes, dont 462 femmes et 375 enfants. Comme le racontent les spécialistes, les malades sont le plus souvent atteints de rhume et de déshydratation, mais certains souffrent de maladies respiratoires et de plaies purulentes. Selon les médecins, les civils d'Alep ont connu la famine et la plupart d'entre eux n'ont pas eu d'accès à l'aide médicale depuis une longue période.
Viktor Belinski, médecin anesthésiste qui travaille à Alep, explique que les plaies infectées risquent de provoquer une série de maladies qui nécessitent une hospitalisation.
Le fonctionnement des hôpitaux de ce type est d'autant plus important que les personnes qui viennent de quitter les zones de combats sont à ce jour particulièrement nombreuses, a-t-on noté au ministère, ajoutant que les patients n'ont souvent pas de papiers.
L'hôpital mobile Tsentrospas est capable de prendre en charge 60 malades et d'en soigner en mode ambulatoire jusqu'à 200. Il dispose d'unités opératoires, hospitalières, gynécologique, diagnostique, d'une unité de soins intensifs et d'un département dédié aux soins ambulatoires.
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