« Poutine a interprété très justement l'objectif de cet attentat », a indiqué l'expert.
Selon lui, la déconfiture de Daech a provoqué la récente vague d'attentats destinés à démontrer la force du califat, « qui en réalité n'est plus viable », estime M. Galea. L'analyste pense que le gouvernement turc est responsable d'avoir créé un terreau propice à la violence dans la région et d'avoir servi de « porte d'entrée pour les terroristes » en Europe.
Il en est également certain que les Turcs ont « renforcé le terrorisme » en Syrie en poursuivant des intérêts géopolitiques liés à la Russie. Selon l'expert, le gouvernement turc porte une part de responsabilité dans l'attentat contre l'ambassadeur en raison son imprudence :
« L'insuffisance des mesures de sécurité prises à l'égard de l'ambassadeur d'un pays aussi significatif que la Russie saute aux yeux », estime M. Galea.
A la lumière de ces événements, la Turquie s'est retrouvée dans une position désavantageuse et la Russie, au contraire, a montré qu'elle « était capable de jouer aux échecs d'égal à égal avec les plus grands ».
Le meurtre survenu la veille de la rencontre entre la Turquie, la Russie et l'Iran à Moscou, pourrait influencer le cours de ces négociations.
Selon M. Galea, les démarches des pays du Golfe persique, des États-Unis et de l'Union européenne (qui soutiennent les insurgés en leur livrant des armes) les a placés sur le bas-côté de la scène internationale, les privant du droit de participer à ces négociations :
« Ils ont soutenu des groupes qui n'ont pas de places à cette table », a-t-il conclu.
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