Russie, Iran et Turquie prêts à collaborer pour un accord entre Damas et l’opposition

© AFP 2024 MAXIM SHEMETOVSergei Lavrov et Mevlut Cavusoglu
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La Russie, l'Iran et la Turquie se sont dit prêts à conjugueur leurs efforts et plancher sur un accord entre les autorités syriennes et l’opposition, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères à l'issue des négociations sur la Syrie qui se déroulent à Astana.

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Les chefs des diplomaties russe, iranienne et turque sont parvenus ce mardi à une déclaration commune sur la Syrie, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères. Selon M. Lavrov, le document est destiné à raviver les démarches politiques déployées pour régler la situation dans le pays.

« Nous espérons que cette déclaration, par laquelle l'Iran, la Russie et la Turquie s'engagent à collaborer pour mettre fin au conflit, permettra de faire une importante avancée », a de son côté indiqué le ministre iranien Javad Zarif.

M. Zarif a également exprimé l'espoir que le document aiderait à acheminer en Syrie une aide humanitaire et à trouver un « moyen de règlement politique » conformément aux principes établis, à savoir « le respect de la souveraineté, de l'indépendance, de l'unité et de l'intégrité territoriale de la République syrienne arabe ».

Les trois pays se sont en outre engagés à unir leurs efforts dans la lutte contre Daech, le Front al-Nosra ainsi que les groupes terroristes affilés et à faire le distinguo entre les groupes en question et l'opposition en Syrie.

« Compte tenu du danger que les groupes terroristes présentent pour le monde entier — comme on le voit en Turquie, en Allemagne et en Suisse — nous investirons nos efforts dans une collaboration en ce sens », a poursuivi le chef de la diplomatie iranienne.

Quant à la menace terroriste, Sergueï Lavrov a affirmé que c'était son éradication et non pas le renversement du président qui devait être la priorité en Syrie.

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Évoquant le soi-disant printemps arabe, le chef de la diplomatie russe a fait remarquer que plusieurs « acteurs extérieurs » ont cherché à se servir de cet événement dans leurs propres intérêts. « Certains pays ont annoncé avoir mis le cap sur le changement de régime, mais ils ont réalisé par la suite que le fait que l'État islamique puisse s'emparer de ce pays antique et crucial pour le Proche-Orient était une menace réelle », a expliqué le ministre russe.

« C'est l'élimination de la menace terroriste et non pas le renversement des régimes qui doit être la priorité numéro un en Syrie », a-t-il poursuivi.

Et d'ajouter que la Russie, l'Iran et la Turquie « ont une prise de position commune à ce sujet ».

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