« Deux jours après, on nous a conduits sur la place du quartier. Là, sous nos yeux, il (son mari, ndlr.) a été abattu. Plus tard, des hommes nous ont aidés à fuir. Nous avons quitté notre maison les mains vides. Ici, ces gentils messieurs nous ont donné cette maison en ruines et quelques couvertures. »
Selon Um Abdalla, les habitants d'Alep ont beaucoup souffert à cause des terroristes, car, dit-elle, ils « n'ont ni cœur, ni sentiments ». La mort et la destruction, rien d'autre n'intéresse ces gens qui ne regardent que le bout de leur mitraillette.
« Le terrorisme a privé mes enfants de leur père. Mon fils aîné, Abdullah, qui n'a pas encore 13 ans, a travaillé comme tailleur dans le quartier Sulaiman pour aider sa famille qui mourait de faim. De toutes mes forces, j'essaie de donner à mes enfants l'amour et l'affection dont la guerre les a privés. Ils ne sont coupables de rien, mais ils vivent dans une époque terrible. »
Plusieurs familles habitent ce quartier où sont désormais logés Um Abdalla avec ses enfants. Selon elle, les maisons sont bourrées de gens, car tous essaient d'accueillir des amis ou des parents qui sont devenus réfugiés. La vie est vraiment dure : il n'y a ni eau, ni électricité, ni produits de première nécessité, mais les gens s'aident les uns les autres.
« Dans ma maison, il fait froid en hiver et il fait chaud en été, mais ici, nous avons un refuge contre la mort », s'exclame la femme.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »