En régime d'économie d'énergie, le planeur peut se déplacer à l'aide d'un glissement sous-marin à 1 km/h.
Le nouveau robot Glaïder 2.0 est muni d'un petit bassin de ballastage et d'une pompe. En régime de glissement sous-marin, l'appareil ouvre sa valve pour remplir le bassin de ballastage — ce qui entame sa submersion — puis la pompe vide le bassin et le remplit d'air: l'appareil se met donc à remonter.
Lors de sa submersion et son émersion l'appareil peut se déplacer en avant à raison d'un mètre de mouvement horizontal pour 20 mètres de mouvement vertical. Le robot sous-marin mesure 2,5 mètres de long, est doté de deux ailes d'une envergure de 1,5 mètre pour un poids de 150 kilogrammes. Glaïder 2.0 peut tracter des équipements pesant jusqu'à 50 kilogrammes.
Outre Okeanos, il existe dans le monde plusieurs entreprises qui créent des robots se déplaçant à l'aide du même principe de glissement sous-marin. Ainsi, la société américaine Liquid Robotics met au point le robot SHARC, comprenant deux parties — sous-marine et de surface — liées par un câble.
La partie émergente comprend un mât portant un lidar et une antenne de communication, ainsi que des panneaux solaires qui alimentent les engins électriques de l'appareil et rechargent ses batteries. La partie sous-marine est constituée d'un fuselage oblong ayant six ailes sous-marines mobiles et un stabilisateur. En régime d'économie d'énergie, elle peut aussi se déplacer grâce au glissement.
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