La Syrie est devenue un « enfer » à ce titre en 2016, avec 19 journalistes tués, suivie de l'Afghanistan (10 tués), du Mexique (9), de l'Irak (7) et du Yémen (5), selon l'ONG.
Neuf « journalistes-citoyens » (blogueurs) et huit collaborateurs des médias ont également été assassinés cette année.
« Cette baisse significative s'explique par le fait que de plus en plus de journalistes fuient les pays devenus trop dangereux: la Syrie, l'Irak, la Libye, mais encore le Yémen, l'Afghanistan, le Bangladesh ou le Burundi sont devenus en partie des trous noirs de l'information où l'impunité règne », explique l'ONG dans son rapport.
La quasi-totalité des journalistes ont été tués dans leur propre pays, sauf quatre, dont un Néerlandais et un Iranien tués par des tirs en Syrie, ajoute RSF.
Rappelons qu'une coalition d'ONG et de médias avait lancé en avril un « appel solennel » pour la création d'un poste de « protecteur des journalistes » auprès des Nations unies, qui aurait le « poids politique, la capacité d'agir rapidement, et la légitimité de coordonner les efforts des Nations unies pour la sécurité des journalistes ».
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