Suite à la victoire du candidat républicain, qui a été un véritable choc pour de nombreux Américains, la société est partie en guerre contre les sociologues américains incapables d'avoir pu prédire ce résultat. Les politologues affirment pourtant que la faute incombe aux experts qui n'avaient aucune envie de voir Trump accéder au poste de président.
Un autre mythe concerne les données des médias américains qui affirment que Trump a gagné grâce à une participation faible des électeurs.
« L'analyse du professeur Michael McDonald de l'Université de Floride montre que la participation lors de la présidentielle de 2016 a représenté plus de 59 % des personnes en âge de voter, ce qui est tout à fait comparable aux élections de ces dernières décennies », font remarquer les analystes, notant que cet indice était de 58,6 % aux élections de 2012 et de 55,3 % à la présidentielle de 2000.
L'une des explications les plus populaires de la défaite de Clinton réside dans les prétendues actions de « hackers russes » qui auraient influé sur les résultats de la présidentielle. Cette affirmation peut pourtant être facilement démentie par les faits.
Ceux qui font état d'une « large dissémination d'actualités fausses » et « d'une période de post-vérité », les utilisant pour expliquer la victoire de Trump, sont également dans l'erreur.
« Le fait est que la campagne de Clinton a plus d'une fois utilisé des mensonges manifestes et qu'on l'a pris en flagrant délit d'interprétation " libre " » des événements et de fabrication de « nouvelles », soulignent les analystes.
Ils rappellent notamment ses affirmations fausses sur son séjour en Bosnie « sous les balles des snipers », sa grand-mère prétendument immigrée, etc.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.