« Nous avons présenté tous les documents à la mission, ils ont été vérifiés et acceptés. La mission se rendra à nouveau en Syrie afin de récupérer des échantillons en vue d’analyses ultérieures », a-t-il indiqué.
Il a précisé qu’il s’agissait d’échantillons recueillis par les experts du ministère russe de la Défense suite à l’utilisation, en septembre dernier dans la localité de Marat-Im-Hush (district Afrin, province d’Alep), d’une mine contenant du gaz moutarde.
Jusqu’à présent, la mission n’a accepté que les documents nécessaires pour ouvrir l’enquête, alors que les échantillons restent en Syrie en attendant une situation financière propice à leur acheminement via un charter à La Haye. Le transfert est prévu pour janvier 2017.
Les inspecteurs n’ont fourni aucun commentaire après réception des documents.
La mine qui a été utilisés par les terroristes pour attaquer des quartiers civils à Marat-Im-Hush a fait plus de 40 morts. Plusieurs blessés suite à cette attaque se font toujours soigner dans un hôpital militaire. Selon les médecins, ils ont des symptômes typiquement associés à l’effet des substances chimiques.
Le gaz moutarde, dont l’invention remonte à l’époque de la Première Guerre mondiale, est internationalement interdit depuis 1923.
Auparavant, les experts russes ont examiné plusieurs districts de la province d’Alep et y ont découvert des obus contenant du chlore et du phosphore blanc.
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