Dans la grande tradition occidentale, Whitehall ne prend pas la peine de présenter une quelconque preuve de ses soupçons. Ce qui ne l'empêche en rien de prendre des mesures décisives.
« Nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle le Conseil des ministres doit prendre des mesures afin de comprendre, évaluer et planifier d'éventuelles actions en réponse à l'activité russe », a déclaré une source au sein du gouvernement britannique, citée par le Times.
C'est lui qui détaille : la Russie prépare une vaste campagne de sabotage via l'espionnage, la désinformation et les cyberattaques. Sans preuve à l'appui.
A mesure que l'article développe son argumentaire, la menace s'aggrave :
« La Russie applique des moyens non traditionnels pour mener une guerre contre la Grande-Bretagne », frissonne-t-on. Toujours sans préciser de quels moyens il s'agit…
L'article a été publié au lendemain de la déclaration du président américain sortant Barack Obama signalant « l'ingérence russe dans la vie politique américaine », notamment à travers des cyberattaques. Pour quelque raison que ce soit, le président s'est retenu de fournir des preuves — serait-ce parce qu'il n'en dispose pas ?
Le président élu Donald Trump a de son côté qualifié de « ridicules » les propos sur l'implication de la Russie dans la présidentielle américaine.
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