Ban Ki-moon, dont le mandat de secrétaire général de l'Onu expire le 31 décembre, a commencé ses adieux devant les journalistes par un constat dramatique.
« Alep est synonyme d'enfer », a-t-il déclaré.
Ayant vaguement pointé du doigt les dirigeants des pays qui avaient, selon lui, dilapidé un accord de paix, Ban Ki-moon a reconnu la responsabilité des Nations unies pour la situation.
« Nous avons collectivement laissé tomber le peuple syrien. La paix ne prévaudra que si elle est accompagnée de compassion, de justice et de responsabilité pour les crimes abominables que nous avons vus », a-t-il ajouté.
Vendredi 16 décembre, l'armée syrienne a achevé la libération des quartiers orientaux d'Alep, créant les conditions pour un règlement négocié du conflit en Syrie, a déclaré le général Sergueï Roudskoï, chef adjoint du département des opérations à l'état-major russe.
La décennie de Ban Ki-moon au poste du plus haut diplomate du monde expire le 31 décembre. Son successeur, Antonio Guterres, a prêté serment lundi.
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