«Gars stupide»: Trump règle ses comptes avec le porte-parole d’Obama

© AFP 2024 NICHOLAS KAMMJosh Earnest
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Le président élu des Etats-Unis n’a pas mâché ses mots suite à la déclaration du porte-parole d’Obama Josh Earnest, qui l’accusait d’avoir encouragé la Russie à pirater le Parti démocrate.

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Donald Trump a traité le porte-parole de l’administration US sortante Josh Earnest de « gars stupide », apprend-on de la chaîne NBC News.

« Ce gars stupide, Josh Earnest, j’ignore s’il parle au président Obama. Vous savez, il est très important d’avoir un bon porte-parole. Il (Earnest) est très mauvais, la façon dont il transmet l’information est calamiteuse. Même quand il transmet un bon message, il sonne comme s’il était mauvais », a indiqué le président.

Le président élu a déclaré avoir parfois l’impression que ce n’est pas un « Obama positif » qui confiait ses missions à M. Earnest, mais « quelqu’un d’autre ».

Même si Donald Trump n’a pas mentionné la Russie dans ses remarques concernant Josh Earnest, cette intervention fait suite à la déclaration du porte-parole d’Obama sur le soi-disant piratage des courriels du Parti démocrate et des membres de la campagne présidentielle de la candidate démocrate Hillary Clinton. Sans fournir la moindre preuve, la Maison Blanche accuse Moscou de ce piratage.

« C’est un fait établi — tout est enregistré — que le candidat républicain à la présidentielle a encouragé la Russie à pirater son opposante car il croyait que ceci l’aiderait dans sa campagne. Ce n’est pas une déclaration à scandale. Je ne tente pas de provoquer des controverses. Mais je tente de reconnaître un fait de base. »

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Auparavant, le président élu des Etats-Unis a mis en doute les accusations de l’administration sortante à propos d’attaques cybernétiques prétendument commises par Moscou.

En octobre, les services spéciaux américains ont ouvertement accusé Moscou de tentatives d’influencer le cours des élections, reconnaissant néanmoins que les hackers n’étaient pas parvenus à accéder aux systèmes électoraux américains.

Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d’attaques de hackers le jour de l’élection.

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a qualifié d’absurdes ces accusations des leaders occidentaux.

Suite à ces accusations, un représentant de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a confirmé avoir reçu les documents compromettant Hillary Clinton de la part d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti.

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