La Russie, la Chine et l'Iran auront la priorité dans le redressement économique en Syrie après la fin de la guerre. C'est le président syrien Bachar el-Assad qui a annoncé jeudi, dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe Rossia 24, que la Syrie favoriserait les pays amis.
« Avant de redresser l'économie, la Syrie doit régler les questions liées à la situation politique, normaliser ses rapports avec d'autres pays. Le soutien financier de n'importe quel État est impossible si la menace terroriste persiste », signale l'expert.
La Chine développe sa coopération en matière d'investissement avec de nombreux pays du Proche-Orient, mais à condition d'avoir des garanties de sécurité pour les personnes et les capitaux. Cela veut dire qu'après la période des troubles, il faut du temps pour redresser les infrastructures de base.
« Dès que la situation politique sera réglée en Syrie, la Chine et la Russie pourront l'aider à rétablir ses infrastructures. En d'autres termes, l'aide est possible, mais tout dépend de la situation politique en Syrie », conclut l'expert.
Récemment, l'émissaire spécial du gouvernement chinois pour la Syrie, Xie Xiaoyan, s'est rendu à Damas, où il a rencontré Walid Mouallem, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, ainsi que d'autres officiels Syriens et des représentants de l'opposition syrienne.
Avant de se rendre à Damas, M. Xie a visité le Liban, où plus d'un million de Syriens ont trouvé refuge, en fuyant leur pays en proie à un conflit sanglant.
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