La deuxième ville de Syrie, Alep, vient d'être libérée par les troupes gouvernementales. Daech et d'autres organisations terroristes contrôlent toutefois plusieurs autres villes comme Raqqa et Palmyre en Syrie, ainsi que Mossoul en Irak. Quelles sont les forces en présence?
Alexandre Vautravers a souligné le lourd bilan humain de la guerre civile depuis six ans et considère également que « le vrai problème de ce conflit, c'est qu'on continue à l'alimenter avec de nouveaux acteurs qui s'impliquent et qui viennent bombarder à leur tour, qui viennent ajouter des armements, qui viennent s'ajouter à la complexité de la chose et ce qui risque d'arriver aujourd'hui avec cette intervention turque qui est absolument décisive — l'intervention turque est en train de sauver Daech. »
Hassan Maged explique dans un cadre plus général: « ceci peut être considéré comme un coup de maître du président Vladimir Poutine qui, à travers cette partie d'échecs syrienne, a su habilement opérer en même temps un renversement d'alliances de la Turquie d'Erdogan et a pu faire de Moscou un des centres clé des futures négociations politiques entre les deux parties. »
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La prise d’Alep: la fin de la guerre?Le #Clash avec #RachelMarsden Avec Hassan Maged, chercheur associé à l’IPSE et docteur en stratégie et en Défense Nationale et Alexandre Vautravers, professeur associé d’Histoire et de Relations internationales. Il est également chercheur associé au Geneva Centre for Security Policy (GCSP).
Опубликовано Sputnik France 15 декабря 2016 г.