Trois nouveaux types de rovers nucléaires lunaires vont être construits par l'Institut pour les recherches spatiales de l'Académie des sciences de Russie et l'Université technique d'État de Moscou-Bauman, respectivement un grand, un moyen et un petit.
Le « poids-lourd » des trois versions envisagées, le rover lunaire nucléaire, pèsera entre 550 et 750 kilos, ce qui est comparable au premier rover lunaire soviétique (Lounokhod-1 en Russe). Cet appareil unique sera capable d'acheminer 70 kilos d'équipement, notamment une sonde pour prélever les échantillons des terrains lunaires à la profondeur de 1,5 mètre. En outre, le rover nucléaire abritera 16 stations pour examiner le régolithe et les activités séismiques, en les implantant un peu partout à travers la Lune.
La date précise du lancement du rover lunaire nucléaire russe n'a pas encore été dévoilée.
Le second rover, celui de taille moyenne, pèsera 250 kilos et circulera également grâce à des batteries solaires. Il sera acheminé vers la Lune en 2021 par le vaisseau spatial Luna-Resurs-1. Son rayon d'action sera de 400 kilomètres.
Le poids du rover le plus léger de la série ne dépassera pas 20 ou 30 kilos. Par contre, cet appareil pourra effectuer des travaux à une distance de 500 mètres de son vaisseau porteur Luna-Globe, dont le départ vers la Lune est prévu pour 2019. La recherche de sites lunaires contenant de l'eau, le recueil des échantillons de terrains et la prise de photos constitueront les taches primordiales de ce rover multifonctions. Les premiers essais sont programmés dès l'année prochaine.
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