En juillet 2016, des représentants d’au moins 10 pays et 20 groupes avaient demandé de disqualifier toute la délégation russe l’accusant d’avoir un programme étatique de dopage.
#FancyBears' hacks reveal #USADA and #CCES conspired against #IOC #OpOlympics #WADA https://t.co/nf95cNTJhN
— Fancy Bears' HT (@FancyBears) 13 декабря 2016 г.
Par conséquent, les frais de préparation de la plainte, 70 000 dollars, ont été assumés par l'USADA et le CCES.
Selon les courriels des responsables de l'USADA et du CCES publiés par le groupe de hackers Fancy Bears, ils ont proposé aux pays en questions de signer un accord avec l'UNESCO pour la pureté du sport. En vertu de cet accord, les pays l’ayant signé refuseraient d'accueillir les Jeux olympiques dans leur pays, jusqu’à ce que le CIO ne modifie sa charte conformément aux dispositions du contrat.
Du coup, le projet « Olympien » continue d'exister, malgré l'échec de l'idée de porter plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) contre le CIO.
Auparavant, les hackers avaient rendu publiques des documents révélant que durant les mois qui avaient précédé les Jeux olympiques, l'agence américaine antidopage USADA avait été submergée de demandes d'ordonnances médicales déposées par des sportifs américains qui se préparaient pour Rio.
En septembre dernier, Fancy Bears avait également publié les documents de l'AMA sur le dopage chez des athlètes américains, y compris la joueuse de tennis Serena Williams et la gymnaste artistique Simone Biles.