Ce qui intéresse les français, c'est son logiciel capable de traiter l'immense masse d'informations numériques collectées par les renseignements via les réseaux sociaux, les écoutes, etc. La coopération entre les deux pays est de plus en plus étroite, mais « dans la mesure où la DGSI va faire part de données d'interception, des métadonnées […], si Palantir transmettait ces informations à la NSA ou à d'autres services américains, ce serait incorrect » poursuit l'expert.
Bien que « In-Q-Tel », émanation de la CIA, a aidé au développement de Palantir, il n'y a pas de raison s'inquiéter, contraste Gérald Arboit: « elle n'est présente dans le capital qu'à hauteur de 0.2%, ils n'ont pas plus de droit de regard qu'autre chose ». Toute l'administration du renseignement américain et certain pays européens sont passés par cette entreprise, spécialiste dans l'analyse des données. « Malheureusement, il n'y a que les américains aujourd'hui qui dispose de ce savoir », estime Eric Denécé, qui y voit pour la France « un constat d'échec […]. Nous sommes obligés d'avoir besoin d'eux pour gérer ce genre de situation ».
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