Rapport McLaren, 2e partie: «Nous n’avons rien entendu de nouveau»

© REUTERS / Peter PowerRichard McLaren
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La deuxième partie du rapport de Richard McLaren consacré au «dopage en Russie» a été dévoilée ce vendredi à Londres. La championne olympique et la présidente adjointe du Comité de la Douma aux affaires internationales Svetlana Zhurova estime qu'aucun élément nouveau n'a été apporté.

Le nouveau rapport de l'avocat canadien Richard McLaren, nommé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) à la tête d'une commission chargée d'éclaircir le mystérieux « système de dopage en Russie » a été dévoilé ce vendredi 9 décembre à Londres. Rien de nouveau, indique la championne olympique et présidente adjointe du Comité de la Douma d'État russe Svetlana Zhurova dans une interview accordée à Sputnik.

« Nous n'avons presque rien entendu de nouveau. Le chiffre 1 000 a été annoncé, mais on ne comprend pas de quoi il s'agit, de 1 000 sportifs ou de 1 000 échantillons. Tout ça a été annoncé dans une confusion totale en termes d'années, d'Olympiades, entre Londres et Sotchi. M. McLaren a parlé d'un site où tous les documents ont été publiés. Mais il n'y a pas démontré comment il était possible d'ouvrir un container pour transporter et conserver un échantillon », a-t-elle déclaré.

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Selon Mme Zhurova, seules les preuves directes de dopage sont suffisamment tangibles pour priver un sportif d'une médaille. Elle explique qu'en l'absence de preuves directes, toute décision pourrait être soumise à un appel. Quant aux permissions thérapeutiques pour certains sportifs, la procédure devrait être identique pour tout le monde, estime Mme Zhurova.

« Les Américains doivent comprendre ce qu'utilisent les Russes pour leurs traitements, et les Russes doivent comprendre ce qu'utilisent les Américains et si les médicaments sont identiques. L'attestation thérapeutique, c'est un traitement et non du dopage jugé légal. Si nous nous soignons, alors permettez-nous de le faire à l'aide des mêmes médicaments », a-t-elle indiqué.

Mme Zhurova a également précisé que les Russes se voyaient souvent interdire de la prise de certains traitements, au contraire des Américains. Une injustice pour les sportifs russes, conclut-elle.

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