L'avenir du Royaume-Uni peut être hors de l'Union Européenne, il ne peut pas être hors de l'Europe. » C'est ainsi que Philippe Moreau-Defarges juge la Grande-Bretagne post-Brexit.
Il constate en revanche qu'il reste des incertitudes « quelle va être la relation entre les Etats-Unis du président Trump et le Royaume-Uni de Theresa May? Personne n'en sait trop rien. » Et sur la remise en cause de la construction européenne: « C'est vrai qu'il y a des crises très difficiles mais pour le moment les peuples et les gouvernements peuvent se dire que ce n'est peut-être pas une mauvaise idée que de sauver ce projet quitte à le rénover. »
Theresa May se dirige-t-elle vers un Brexit « dur » ou « doux »? L'ancien diplomate considère pour le moment que le premier ministre britannique « est dans une logique de Brexit dur parce qu'elle a besoin de montrer à son peuple que l'abandon de l'Union Européenne est acquis, elle a besoin de montrer à son peuple une espèce de volonté de récupérer la souveraineté nationale. Cela dit, l'intérêt aussi bien du Royaume-Uni que de l'Union Européenne, c'est un Brexit doux parce que les interdépendances entre les Iles Britanniques et le continent européen sont considérable. »
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Le vrai bilan du #BrexitLes Chroniques de #JacquesSapir Avec Philippe Moreau-Defarges, ancien diplomate et politologue.
Опубликовано Sputnik France 9 декабря 2016 г.