Ces mesures découlent de l'attaque d'une patrouille de l'armée israélienne par des terroristes de Daech partis au sud de la Syrie après leur défaite dans les environs de Damas. Selon les experts, cette concentration de forces militaires témoigne des préparatifs de raids transfrontaliers contre l'État islamique, qui devient de plus en plus actif dans les régions frontalières.
L'objectif de la projection actuelle des unités sur le plateau du Golan est probablement une simple manœuvre d'intimidation des rebelles. Mais comme jusque là, les unités ordinaires déployées sur ce plateau remplissaient parfaitement leur mission, cette accumulation des forces ressemble davantage à la préparation d'une incursion punitive contre Daech, voire à la création d'une zone-tampon.
L'incident du 27 novembre pourrait ressembler à une tentative de Daech de provoquer Israël au conflit car la guerre libanaise de 2006 a également commencé après une attaque contre une patrouille. Sur fond de défaites en Irak et en Syrie, les islamistes radicaux traversent une phase difficile et pourraient bien vouloir améliorer leur image aux yeux des Arabes en combattant leur ennemi de longue date.
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