Deborah James, secrétaire américaine à la Force aérienne, a déclaré récemment dans une interview à AntiWar.com que la Russie constituait une « menace existentielle » pour les États-Unis.
Le 4 décembre, Ashton Carter, le secrétaire américain à la Défense a quant à lui déclaré que son pays ne cherchait pas à déclencher les hostilités avec la Russie, mais était prêt à « défendre ses alliés ». Des alliés qui sont certainement sur le point d’être agressés par cette Russie perfide…
Cependant, les statistiques montrent que les dépenses russes sont très modestes en comparaison de celles réalisées par la branche militaire américaine, ce qui n’empêche pas d’ailleurs Washington d'accuser le reste du monde de tenter d’augmenter ces dépenses…
Tout en brandissant l’épouvantail de la menace démoniaque provenant de Moscou, le Pentagone risque de se retrouver au cœur d’un scandale après les dernières révélations du Washington Post. Selon le journal, le Pentagone a tenté de cacher les résultats d’une étude interne qui stigmatisait des milliards de dollars de dépenses militaires inutiles. Et ceci afin de prévenir une réduction du budget militaire.
Alors que le gaspillage était estimé à 125 milliards de dollars, les responsables du secteur ont remis en cause puis supprimé ces résultats. L’étude du journal a révélé également que le Pentagone employait environ un million de civils, un chiffre pratiquement identique à celui des effectifs de l’armée américaine (1,3 million de soldats en service actif).