Le cabinet des ministres a remis mardi soir au Parlement ses amendements à l’initiative de parlementaires réclamant que le gouvernement publie son plan de sortie de l’UE avant la mise en œuvre de l’article 50 (de l’accord de Lisbonne concernant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne).
Conformément à cet amendement, tout en acceptant la proposition des travaillistes, le cabinet appelle le parlement à respecter la volonté du peuple qui a voté le 23 juin dernier pour la sortie du pays de l’Union européenne.
Le gouvernement a été contraint de chercher un compromis lorsque 20 parlementaires du Parti conservateurs (dont fait partie la première ministre britannique, ndlr) ont menacé de passer dans l’opposition en signe de protestation contre le refus du gouvernement de dévoiler les détails du plan en question.
« Globalement, nous avons moins de 18 mois pour négocier », a-t-il souligné, choisissant de commencer son intervention dans la langue de Shakespeare.
Le Français a rappelé que le règlement du divorce, une fois négocié entre Londres et Bruxelles, devrait être approuvé par le Conseil (représentant les Etats membres) et le Parlement européens, puis par le Royaume-Uni, dans les deux ans prévus par la procédure.