Les dirigeants américain, britannique, allemand, italien et canadien ont adopté une déclaration conjointe sur la situation dans la ville syrienne d’Alep, dans laquelle ils n’écartent pas la possibilité d’introduire des sanctions à l’encontre des alliés de Bachar el-Assad.
« Nous sommes prêts à examiner des mesures restrictives supplémentaires contre les personnes physiques et morales qui agissent dans les intérêts ou au nom du régime de Damas », indique une déclaration diffusée mercredi par le service de presse de la Maison-Blanche.
Le document appelle en outre toutes les parties en conflit en Syrie à respecter les « normes du droit humanitaire international, y compris les Conventions de Genève ».
Ce n’est pas la première fois que les pays occidentaux évoquent la nécessité de traduire en justice les parties coupables de crimes de guerre. Toutefois, ce qu’ils omettent de condamner c’est le financement et l’armement des terroristes sévissant en Syrie.