« Nous n’avons jamais voulu retirer notre demande d’adhésion à l’UE. L’Union européenne devrait bien réfléchir aux démarches qu’elle entreprend pour son propre avenir et non pas pour nous. Et comprendre que l’avenir et la sécurité de l’Union européenne ne sont pas possibles sans la Turquie », a indiqué le chef du gouvernement turc.
Il a souligné que la Turquie et la Russie avaient beaucoup de points communs avec l’UE dans différents domaines.
« De ce fait, lorsqu’ils prennent des décisions, ils doivent bien penser aux résultats que ces décisions peuvent entraîner », a conclu Binali Yildirim.
Cette mesure de l’UE a provoqué la colère d'Ankara, qui a déclaré que la résolution n'avait aucune valeur juridique pour ce pays et qu’il n’était pas de la compétence de l’UE de résoudre de telles questions. Les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ont été suspendues à maintes reprises.
En mars dernier, les leaders des pays membres de l'UE ont accepté de reprendre le dialogue avec Ankara s'il contribuait à réduire l'afflux de migrants en Europe.
Un accord d'association entre la Turquie et l'UE a été signé en 1963. La Turquie a soumis une demande d'adhésion en 1987, mais les négociations n'ont commencé qu'en 2005. Depuis lors, Ankara et Bruxelles se sont accordés sur moins de la moitié des 35 points techniques auxquels la Turquie doit se conformer pour adhérer à l'UE.