C'est ce qu'a déclaré le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Viatcheslav Volodine pendant son entretien avec le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjorn Jagland à Moscou.
Le président de la Douma a ajouté que le retour de la Russie à l'APCE ne serait possible qu'en cas de levée des « mesures discriminatoires » qui pèsent sur Moscou. Selon lui, l'approche qui consiste à « priver une délégation parlementaire et donc un pays du droit de vote et à l'écarter du travail parlementaire » est « inadmissible ». Il remet également en question, « dans leur ensemble, les bases démocratiques de l'existence de cette institution ».
M. Volodine « et Thorbjorn Jagland ont échangé leurs numéros de portable pour communiquer directement », a déclaré le vice-président de la chambre Ivan Melnikov qui a participé à la rencontre.
Il a indiqué que l'entretien de Volodine avec Jagland s'était déroulé de manière « parfaitement constructive et franche ». Il a noté que le président de la Douma et le secrétaire général du Conseil de l'Europe avaient établi un « bon » contact personnel.
La délégation russe a été privée du droit de vote à l'APCE en avril 2014 et de participer au travail des organismes dirigeants de l'assemblée. Cette décision était motivée par les événements en Ukraine et par le rattachement de la Crimée à la Russie. La Russie avait réagi en suspendant sa participation à l'APCE jusqu'à fin 2015. En janvier 2016 Moscou n'a pas soumis de demande pour participer à la session de janvier de l'APCE.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.