Le député PS Gérard Bapt, Président du Groupe d'Amitié France-Syrie, l'avait rencontré en octobre dernier à l'Assemblée nationale: « Je pense qu'il doit circuler entre différentes capitales pour essayer de continuer sa propagande ». Gérard Bapt poursuit: « Il se plaignait des conditions humanitaires très très dures à Alep, je lui ai dit que les conditions étaient aussi dures à Alep Ouest. Et qu'au fond, la meilleure solution, pour alléger les souffrances civiles, c'était d'obtenir un cessez-le-feu et de suivre les propositions de Staffan de Mistura, l'envoyé spécial de l'ONU et de permettre à ces groupes armés s'ils le souhaitaient de quitter la ville. Et donc de permettre l'établissement véritable du cessez-le-feu définitif sur Alep. À l'époque, il ne m'avait pas répondu. Ce que je constate aujourd'hui, c'est que certains groupes, notamment Al Nosra disent qu'ils veulent mourir sur place en martyr. Difficile de faire la paix ».
Le conseil local d'Alep-Est est né en mars 2013 dans le but d'assurer « une continuité des services publics »; il est rattaché au conseil régional, qui dépend du « gouvernement de la Syrie libre ». Élu en décembre 2015, le mandat de Brita Hagi Hassan touche à sa fin. "La situation ne permet pas d'anticiper les prochaines élections", déplore le Comité des amis d'Alep, à l'initiative de sa venue. Brita Hagi Hassan se veut le représentant « des institutions démocratiques » d'Alep Est que la « mafia du régime vise à détruire ».
Depuis le début de l'offensive de l'armée syrienne soutenue par la Russie, l'Iran et le Hezbollah libanais, les forces gouvernementales ont repris le contrôle du centre historique d'Alep et de plus de 70% d'Alep Est.
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