Le directeur des opérations de Médecins sans frontières a exprimé ses regrets et condamné ce mardi l'attaque contre un hôpital militaire russe perpétrée le 5 décembre à Alep.
« Nous regrettons profondément la perte de vies de membres du personnel médical dans l'exercice de leurs fonctions. Les meurtres de ce type sont dévastateurs pour leurs familles, et ont également un impact sur l'aide médicale accordée aux communautés aux moments où elles en ont le plus grand besoin », a annoncé à Sputnik Brice de la Vigne.
Comme l'a souligné le responsable de MSF, l'organisation est pour le moment incapable de fournir des détails supplémentaires concernant le bombardement.
« MSF ne peut pas communiquer les détails de l'attaque perpétrée le 5 décembre contre un hôpital russe. Nous n'avons pas obtenu l'autorisation de travailler ou de développer des programmes de soutien pour les régions sous contrôle du gouvernement », a expliqué M. de la Vigne.
Nadejda Douratchenko et Galina Maikhaïlova, médecins de l'armée russe ont été tués lundi par la chute directe d'un obus sur le service d'accueil de l'hôpital. Un infirmier ainsi que de nombreux civils syriens venus voir les médecins ont été blessés.
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