La prorogation des sanctions visant l'Iran ne viole pas le Plan d'action global conjoint sur le nucléaire iranien (JCPOA), a affirmé lundi le secrétaire américain à l'Énergie Ernest Moniz.
« Comme vous l'avez bien entendu, l'Iran l'a évalué comme une violation. J'affirme et ce, à juste titre, que nous ne le considérons pas comme une violation du JCPOA », a déclaré le ministre devant les journalistes à Vienne.
Cette déclaration a été faite sur fond de projets du locataire de la Maison Blanche de signer une loi qui proroge de dix ans les sanctions contre Téhéran, document déjà adopté par les deux chambres du Congrès. Selon M. Rohani, ces projets américains violent l'accord enregistré sur le nucléaire qui prévoit la levée de plusieurs sanctions frappant la République islamique.
Ainsi, Ernest Moniz a rejeté lundi les critiques de Téhéran qui accuse les États-Unis de ne pas respecter totalement leur part d'engagements.
L'Iran a conclu le 14 juillet 2015 avec les grandes puissances un accord destiné à garantir la nature strictement pacifique de ses activités nucléaires contre une levée d'une grande partie des sanctions internationales, progressivement mise en œuvre depuis janvier.
Les responsables iraniens dénoncent régulièrement l'attitude des Américains qui auraient levé les sanctions « sur le papier », mais pas dans les faits.
Le Plan global d'action conjoint (JCPOA) est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes : les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies : les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne), ainsi que l'Union européenne et la République islamique d'Iran.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »