« Forcément, cette manœuvre a attiré beaucoup d'attention, en premier lieu de la part des pays de l'Otan. Huit bâtiments de guerre se sont mis à nous surveiller dès que nous sommes entrés dans les eaux britanniques. Aucune violation du droit maritime international n'a toutefois été constatée. Il s'agit d'une pratique habituelle consistant à ce qu'on surveille tous les vaisseaux rejoignant par mer un autre pays », a confié le commandant aux médias russes.
Il a également indiqué que tous les déplacements des navires russes étaient toujours envisagés de manière à être absolument autonomes. C'est pour cela, poursuit-il, que le fait de ne pas avoir fait escale à Malte et à Ceuta n'a pas eu de conséquences pour la réalisation des missions du groupe aéronaval. D'après le commandant, la flotte russe dispose maintenant de trois pétroliers en Méditerranée.
« La spécificité de cette mission est d'avoir utilisé pour la première fois notre aviation embarquée, notre Armée de l'air, dans un contexte d'hostilités pour effectuer des frappes contre les positions stratégiques du groupe djihadiste Daech. À ce stade, tous les objectifs fixés à la Marine et à l'aviation russe sont pleinement remplis », a-t-il rappelé.
Un mois plus tard, la flotte a participé à une grande opération contre les terroristes en Syrie. Le porte-avions Amiral Kouznetsov participait pour la première fois à des activités militaires.
Ses frappes visent les dépôts de munitions, les centres de formation de terroristes et les usines pour fabriquer des armes de destruction massive situées dans les provinces d'Idlib et de Homs en Syrie.
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