Le premier ministre italien Matteo Renzi a annoncé lundi matin sa démission après le rejet massif de sa réforme constitutionnelle.
« Mon expérience de chef de gouvernement s'arrête là », a indiqué Matteo Renzi en direct à la télévision italienne. « J'ai perdu, j'en prends toute la responsabilité. »
La réforme constitutionnelle prévoyait une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, une limitation des prérogatives des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français.
Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des « frondeurs » du Parti démocrate (PD) de M. Renzi, avait appelé à voter « non », en dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.
Cependant, M. Renzi dit ne pas éprouver de remords à propos de son activité au poste de chef du gouvernement. Il s'est en outre dit heureux et fier pour l'Italie qui a prouvé son attachement à la démocratie.
François Hollande a été le premier chef d'État étranger à réagir à l'annonce des résultats du référendum en Italie. Il a adressé lundi matin « sa sympathie » à « son ami » Matteo Renzi. Le président français a pris acte « avec respect » de la démission du président du Conseil. Dans un communiqué, l'Elysée « souhaite que l'Italie trouve en elle-même les ressorts pour surmonter cette situation », relate l'AFP.
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