« Nous sommes entrés (en Syrie, ndlr) pour en finir avec le règne du tyran Assad », a déclaré hier à Istanbul le leader turc Recep Tayyip Erdogan lors de son intervention au Symposium de la Plateforme interparlementaire de Jérusalem.
« Cette déclaration a eu lieu. La déclaration a été entendue partout dans le monde car la Turquie est notre partenaire et nos chefs d'État ont un contact très intense et confiant. Cette déclaration est tout à fait nouvelle. Voilà pourquoi nous attendons avec impatience une explication de cette position avant de prendre toute décision », a commenté Dimitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine.
Il a en outre ajouté que cette déclaration ne coïncidait pas avec les propos précédents de la Turquie ainsi qu'avec la position de Moscou sur cette question, en précisant que seules les troupes russes étaient autorisées à être présentes dans le pays.
« Cette déclaration est discordante par rapport à notre compréhension de la situation, comme État dont les forces armées sont les seules à se trouver légitimement sur le territoire de la République arabe syrienne à la demande des autorités légitimes, il est très important d'avoir cela en vue », a souligné le porte-parole du numéro Un russe.
L'armée d'Erdogan a pris le contrôle de la ville frontalière de Jerablus, dans le nord de la Syrie, et poursuit son offensive dans le sud-ouest du pays. Le but de la mission, d'après M. Erdogan, est de chasser les terroristes de ce territoire de 5 000 kilomètres carrés afin d'y créer des zone sécurisées pour les réfugiés.
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