Le conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Sheikholeslam a dévoilé à Sputnik les options qui pourraient être mises à la disposition des forces aérospatiales russes à la base de Nojeh.
Tout d'abord, M. Sheikholeslam a souligné que la base de Hamadan n'a jamais été mise complètement à la disposition de la Russie, qu'elle appartenait entièrement à l'Iran et que toutes les opérations sur son territoire étaient réalisées sous le contrôle total des Iraniens.
« Nous avons autorisé les avions russes à effectuer des vols depuis l'aérodrome pour frapper sur les positions des terroristes en Syrie, mais nous avons contrôlé tous ces vols et l'utilisation de l'infrastructure de la base », a-t-il précisé.
Il a expliqué qu'en aucune circonstance la base aérienne n'avait été mise totalement à disposition de forces étrangères, ce qui était contraire à la Constitution de l'Iran et demanderait des amendements à la loi fondamentale impossibles sans l'approbation du parlement.
« Si la Russie a un tel besoin et si la question est arrangée avec la partie russe, ses forces aérospatiales pourront se servir de la base pour réaliser leur mission militaire en Syrie, mais, je tiens à le souligner, sous un contrôle sévère de la part de nos forces armées. Si la situation le demande en Syrie, comme cela avait eu lieu précédemment, nous sommes prêts à autoriser la partie russe à effectuer les vols depuis cet aérodrome et s'y ravitailler », a conclu Hossein Sheikholeslam.
Selon le chef de la commission de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Viktor Ozerov, le besoin de recourir une nouvelle fois aux services de la base iranienne pourrait survenir si le porte-avions Amiral Kouznetsov stationné actuellement en Méditerranée s'éloignait des côtes syriennes et si son pont ne pouvait pas être utilisé pour effectuer des raids contre les terroristes.
A la mi-août, les forces aérospatiales russes ont utilisé l'aérodrome iranien à Hamadan pour frapper sur les positions des groupes terroristes État islamique et Front al-Nosra.
Depuis le début de l'opération en Syrie lancée en septembre 2015 à la demande du président syrien Bachar el-Assad, l'aviation russe a utilisé l'aérodrome syrien de Hmeimim. En août dernier, les autorités syriennes l'ont remis à la Russie en possession illimitée.
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