Vladimir Poutine s'est entretenu deux fois par téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, à la demande de ce dernier. Officiellement, leur conversation constituait un « échange de points de vue sur la situation en Syrie », mais des sources militaro-diplomatiques rapportent que les appels d'Erdogan concernaient les raids menés du 23 au 25 novembre par des avions militaires inconnus contre les positions de l'armée turque près d'Al-Bab (au nord de la province syrienne d'Alep), ayant entraîné d'importantes pertes militaires pour Ankara.
Dans le même temps, des sources indiquent que Vladimir Poutine aurait réussi à convaincre Recep Tayyip Erdogan que ni Moscou ni Damas n'étaient impliqués dans les raids sur Al-Bab. Il pourrait en effet s'agir d'une provocation des forces de la coalition menée par les États-Unis, liée à l'anniversaire de la tragédie du Su-24 russe abattu dans les montagnes à la frontière syrienne par un avion turc.
Les médias et les réseaux sociaux turcs diffusent une version selon laquelle l'attaque contre la base américaine de Hassaké serait une vengeance d'Ankara pour les attaques kurdes contre les positions de l'armée turque à Alep.
Les volontaires chiites iraniens et libanais contribuent également aux succès dans la lutte contre les terroristes. Il s'avère que Téhéran a l'intention de s'engager davantage dans ce processus: l'agence de presse Tasnim a relayé samedi dernier la déclaration du ministre iranien de la Défense, Hussein Dehqan, qui a l'intention d'autoriser la Russie à utiliser la base aérienne de Hamadan pour combattre les terroristes en Syrie.
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