La Russie suit une politique amicale à l'égard de la Grèce, et vice-versa, Athènes se montrant hostile à l'idée de se soumettre aux exigences d'un quelconque pays de suspendre les relations avec Moscou ou à jouer à une petite guerre froide, a assure Dimitrios Velanis, conseiller du Premier ministre grec pour le partenariat avec le Kremlin, dans une interview accordée à Sputnik.
« C'est une grosse erreur, poussée à l'absurde, de supposer qu'on peut interdire quelque chose à la Grèce. Aucune pression, et encore moins une interdiction (…). Pour que chacun exprime sa propre attitude envers la Russie, cela ne nous touche pas », a lancé le membre de la Chambre de commerce gréco-russe à l'occasion de l'année croisée Grèce-Russie.
« Alors, quel est le rôle de la Russie aujourd'hui ? Sincèrement, sa politique n'a jamais été nuisible à aucun peuple et à aucun pays. Au contraire, elle accorde son aide à plusieurs peuples dans la région du Proche-Orient. Nous considérons que la présence russe en Syrie a arrêté la propagation de la peste terroriste. Et au contraire, l'absence de la Russie favorise le déchaînement de l'illégalité et de la terreur, comme cela a été le cas en Libye, en Irak et dans d'autres pays de la région », a poursuivi le conseiller gouvernemental, qualifiant d'insensée la politique antirusse.
D'après M. Velanis, la Grèce maintiendra son partenariat avec la Russie, rejetant toute interdiction de la part d'acteurs tiers et fait confiance à sa politique extérieure. De son côté, Athènes salue l'axe majeur de la politique de partenariat de Vladimir Poutine à l'égard de la Grèce.
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