Rappelons au passage que la surface de notre planète comprend une douzaine de plaques tectoniques qui se déplacent les unes par rapport aux autres à des vitesses de l'ordre de quelques centimètres par an. Séismes et volcans sont localisés aux frontières de ces plaques.
Ainsi, depuis longtemps, les scientifiques croyaient que les zones sismiques les plus dangereuses se trouvaient essentiellement à la frontière entre deux jeunes plaques tectoniques superposées l'une sur l'autre, ce qui aurait pu relever en premier lieu de leur densité et rigidité plus élevées par rapport aux plaques plus anciennes. Cependant, les tremblements de terre survenus en 2009 en Indonésie et en 2011 au Japon ont invalidé cette hypothèse, les régions n'étant pas composées de jeunes plaques tectoniques.
D'après les scientifiques, de telles plaques sont plus résistantes à la tension engendrée par leurs déplacements. Quoi qu'il en soit, cette résistance connaît aussi ses limites : dès que le niveau seuil est atteint, l'énergie ainsi accumulée se libère d'un coup, ce qui provoque un tremblement de terre de grande envergure, concluent les chercheurs.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »