L'un des favoris à l'investiture présidentielle a fait part de son étonnement face au fait que le président russe « s'invitait » ainsi dans la primaire de la droite française.
« Je suis quand même un petit peu surpris de voir que c'est la première fois dans un débat, je pense, dans une élection politique française, que le chef d'État russe choisit son candidat », a indiqué M. Juppé.
Il n'y a en fait rien d'inattendu dans le fait que le dirigeant d'un État affiche son soutien pour un candidat à la présidence dans un pays étranger ou prenne une position claire à l'égard de tel ou tel sujet relatif à ses affaires intérieures. Il ne faut d'ailleurs pas aller loin pour en trouver un exemple : en octobre dernier, le président sortant de la république François Hollande a exprimé sa préférence sans faille pour Hillary Clinton dans l'élection présidentielle américaine.
En 2012, la chancelière allemande Angela Merkel s'est quant à elle ingérée dans la campagne électorale française en faveur de Nicolas Sarkozy, ce qui n'a guère été concluant. Il convient en outre de rappeler que le chef de la Maison Blanche Barack Obama a pris la peine de se rendre au Royaume-Uni pour appeler en personne ses habitants à ne pas voter pour la sortie de l'Union européenne, également sans trop de succès.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »