Sur fond de primaire de la droite et du centre et de ses débats récents «plus que courtois » avec son rival Alain Juppé, François Fillon s'en est pris violemment au « déchaînement ridicule du petit microcosme parisien qui croit tout savoir » lors d'une émission télévisée.
« J'ai quand même été traité de Tareq Ramadan de sacristie et quasiment de maréchal Pétain par Pierre Bergé », a indiqué l'ex-premier ministre, évoquant le tweet de ce dernier, figure de gauche et copropriétaire du Monde, selon lequel « voter Fillon c'est voter pour la France réac, la Manif pour tous qui m'a menacé de mort. La France pétainiste. Quand va-t-on à Vichy? »
Voter Fillon c'est voter pour la France réac, la Manif pour Tous, qui m'a menacé de mort. La France pétainiste. Quand va-t-on à Vichy?
— Pierre Bergé (@pvgberge) 24 ноября 2016 г.
Selon lui, un peu d'ouverture d'esprit, d'écoute des autres, d'écoute du peuple français ne ferait pas de mal aux élites françaises.
« Comparer mon programme à Vichy, soit ça veut dire que Bergé n'a aucune culture, soit ça veut dire qu'il n'est pas digne de quelqu'un qui se pose en donneur de leçon», a encore lancé le vainqueur du premier tour de la primaire de la droite et du centre.
Ensuite, M. Fillon a défendu ses prises de position en 2003 sur les réformes. « La CGT n'a jamais bloqué la France. C'est encore une façon de parler qui aboutit à décourager la France de faire des réformes. C'est juste faux. (…) Les syndicats sont faibles par eux-mêmes, ils sont faibles par leur comportement, ils sont faibles par le fait qu'ils ont peu d'adhérents, par le fait que les Français ne sont pas séduits, ne sont pas convaincus », a expliqué le candidat.
Pour finir, François Fillon a espéré le renforcement des organisations syndicales.