Auparavant, le diplomate avait indiqué que le gouvernement syrien était prêt à négocier avec l’opposition, mais qu’il poursuivrait son combat contre les terroristes. Il s’est également déclaré persuadé que Damas l’emporterait à Alep dans sa lutte contre les islamistes.
Évoquant le nouveau président élu des États-Unis, l’ambassadeur a souligné que le gouvernement syrien espérait que Donald Trump réviserait les positions américaines sur la Syrie.
Auparavant, le président américain élu a à plusieurs reprises déclaré qu’après l’inauguration il envisageait de se concentrer, en Syrie, sur la lutte contre Daech et non pas sur les tentatives de démettre le chef d’État syrien de ses fonctions.
Plusieurs hommes politiques et médias, y compris le Wall Street Journal, estiment qu’après son arrivée au pourvoir Donald Trump ne suivra pas la politique de l’Administration de Barack Obama, qui consiste à soutenir ladite opposition syrienne « modérée ».
Revenant sur la question de la lutte contre le terrorisme en Syrie, Riad Haddad a affirmé que la Syrie « l’emporterait sur le terrorisme si les frontières avec la Turquie étaient fermées ».
Il a également ajouté que les autorités syriennes étaient prêtes à participer aux conférences visant à renouer le dialogue entre divers groupe syriens, et ce, peu importe l’endroit où ces conférences auront lieu.
Selon lui, ces conférences doivent se tenir sans aucune intervention externe.