« D'ici fin 2018 notre objectif est d'élaborer et de préparer un prototype fonctionnel de complexe robotechnique pour l'impression 3D d'objets en pierre sur la Lune », indique le communiqué.
Le premier objet artificiel produit à la surface de notre satellite pourrait être une pierre obtenue à partir du sol lunaire par cuisson grâce à un rayon de soleil concentré. Les enveloppes de pierre protégeront les modules transportés depuis la Terre et empêcheront la dispersion de la poussière lunaire à cause des jets des moteurs.
D'ici fin 2018 l'objectif est d'élaborer et de préparer un prototype fonctionnel de complexe robotechnique pour l'impression 3D d'objets en pierre sur la Lune. Les chercheurs de Samara seront aidés par l'entreprise russe de construction de matériel spatial NPO Lavotchkine avec laquelle l'université a déjà conclu un accord.
Plus tôt, il avait été annoncé que la principale organisation de recherche de l'agence fédérale spatiale Roscosmos, l'Institut central de recherches scientifiques de construction mécanique, travaillait à la conception d'une base lunaire capable d'accueillir jusqu'à 12 personnes. Selon un représentant de Roscosmos, la Russie compte lancer la construction d'une base sur la Lune d'ici 2035, après avoir réalisé un atterrissage habité sur la Lune en 2030.