En Corée du Sud, l’opposition a commencé à recueillir des signatures en vue d'une éventuelle destitution de la présidente au pouvoir Park Geun-hye accusée d’être impliquée dans un scandale de corruption.
« La présidente Park doit quitter son poste le plus vite possible », a déclaré à cet égard la chef du parti démocrate d’opposition Choo Mi-ae.
Selon les médias sud-coréens, dans cet esprit, la présidente a décidé de ne pas assister à la réunion de l’Assemblée nationale, le parlement du pays.
Pourtant, l’opposition a décidé d’inviter à la réunion parlementaire sept dirigeants des plus grands groupes sud-coréens, y compris Samsung Electronics et Hyundai Motors qui pourraient être impliqués dans le scandale.
Auparavant, le parquet avait reproché à Choi Soon-sil, assistante de la présidente, d’avoir forcé les grandes entreprises sud-coréennes à faire des contributions considérables à deux fonds non gouvernementaux lui appartenant. Des accusations officielles d’abus de pouvoir ont été introduites le 20 novembre.
Le scandale autour la présidente Park Geun-hye a éclaté après que des journalistes d’une chaîne de télévision par câble ont trouvé dans une benne à ordures d’un hôtel une tablette contenant des documents secrets.
Selon la constitution, le parquet ne peut pas accuser le président au pouvoir car il profite de son immunité. Cependant, après plusieurs semaines d’enquête, le ministère public sud-coréen a annoncé l’implication de Park Geun-hye dans le scandale de corruption, ce qui a provoqué de nombreuses manifestations exigeant la démission de la présidente. Les manifestants affirment notamment que Park Geun-hye n’a pas les qualités de base pour diriger le pays.
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