Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov a déclaré que lors des pauses humanitaires, organisées par la Russie en concordance avec le gouvernement syrien, les terroristes n'avaient pas permis aux résidents civils d'Alep de quitter la ville ravagée par les combats acharnés. Au lieu de cela, ils ont organisé de nouvelles opérations militaires.
La Russie est prête à introduire de nouvelles pauses humanitaires en Syrie, mais exige des garanties qu'elles seront utilisés aux fins prévues, notamment pour faire sortir les blessés, malades et civils de la ville, a souligné le vice-ministre.
« Si nous parlons sérieusement des pauses humanitaires, que nous sommes en principe prêts à organiser, alors nous exigeons les assurances qu'elles seront utilisées aux fins auxquelles elles étaient destinées, pour retirer la population civile des zones assiégées de l'est », a déclaré M. Gatilov.
Selon lui, les terroristes utilisent des civils comme boucliers humains, ne leur permettent pas de quitter ces zones et font tout pour les en empêcher. « Bien sûr, les raisons sont claires : accuser les forces syriennes et la Russie d'avoir mené des attaques contre des cibles civiles, les hôpitaux, la population avec toutes ses conséquences », a-t-il ajouté.
Au cours des derniers mois, la situation dans l'est d'Alep s'est fortement détériorée. Les terroristes n'ont pas permis aux résidents de quitter la zone des combats par des couloirs humanitaires lors de la récente pause humanitaire. Actuellement, les groupes terroristes détiennent entre 200 000 et 300 000 civils dans les quartiers est d'Alep.
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