En octobre, le secrétaire à la Défense Ashton Carter et le directeur du renseignement national (DNI) James Clapper ont demandé, selon la presse américaine, au président Barack Obama de démettre l'amiral Michael Rogers de ses fonctions à la tête de la NSA et de l'US Cybercommand, en l'accusant, entre autres, de fuites répétés de plusieurs informations hautement confidentielles.
Néanmoins, la destitution de M. Rogers aurait été reportée en raison du retard pris par la réforme des chaînes de commandement au sein de l'Agence nationale de la sécurité (NSA) et de l'US Cybercommand (unité chargée de la guerre informatique du Pentagone), réforme consistant à séparer la NSA et l'US Cybercommand et proposée d'ailleurs par les mêmes MM. Clapper et Carter, rappellent les médias, en se référant à des sources proches du dossier sans en citer les noms.
Par ailleurs, le Washington Post évoque le rendez-vous de M. Rogers jeudi avec le président élu Donald Trump, à ses bureaux de New York. L'amiral s'y est rendu sans avoir averti ses supérieurs au préalable, ce qui est une démarche sans précédent pour un militaire de haut rang qui a provoqué la consternation au plus haut niveau à la Maison Blanche.
La presse constate toutefois que si même M. Rogers était démis de ses fonctions à la tête de la NSA par le président sortant, il pourrait être nommé chef du renseignement des États-Unis par le nouveau président qui a visiblement apprécié la loyauté de l'amiral à son égard.
Si M. Rogers était nommé directeur du renseignement des États-Unis, à la suite de M. Clapper, qui arrive en fin de mandat, il se retrouverait à la tête des 17 agences de renseignement américaines.
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