Les relations entre la Turquie et l'Union européenne traversent une période de froid après la tentative de coup d'État militaire survenue l'été dernier et la vague de purges qui a suivi. Par conséquent, des eurodéputés ont demandé de suspendre les négociations d'adhésion de la Turquie au bloc européen.
En réponse, Ankara s'est dit intéressé par la perspective de rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), une organisation de coopération politique et économique regroupant la Chine, la Russie et les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale. Le Pakistan et l'Inde viennent tout juste de s'en rapprocher en vue d'une intégration.
En outre, concernant l'UE, M. Erdogan a mis en doute le fait que l'unité de ses membres puisse être maintenue à l'avenir et a rappelé que son pays avait des alternatives à l'adhésion au bloc européen.
« Le Brexit pourrait avoir des répercussions, on en parle en France et en Italie. Dans ces conditions, la Turquie devrait se sentir détendue sur la question de l'Union européenne et ne pas en faire une fixation », a expliqué à des journalistes Recep Tayyip Erdogan dans un avion l'emmenant en Ouzbékistan.
« Dans un premier temps, ils invitaient notre premier ministre au sommet de l'UE et maintenant, ils ne font même pas cela. Ils ont annulé le régime de visas avec l'Amérique latine, mais font toujours attendre la Turquie ».
M. Erdogan a par ailleurs rappelé que la Turquie était prête à « attendre jusqu'à la fin de l'année » la décision concernant la libéralisation de la politique de visas avec l'UE.
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