« Nous avons décidé de développer une capacité (antidrones) reposant sur les rapaces », a expliqué le numéro deux du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes lors du point de presse hebdomadaire de la Défense.
L'armée de l'air s'est ainsi procuré quatre œufs d'aigles royaux en Autriche. Les volatiles, nés au printemps, ont été dressés et sont « déjà efficaces », a-t-il dit. Ils peuvent détecter des drones à plusieurs milliers de mètres et les neutraliser, selon le général Zimmermann.
#PointPresse: pour la lutte anti drone, des solutions transitoires pertinentes et des perspectives. pic.twitter.com/uIgFUiMjuy
— Armée de l'air (@Armee_de_lair) 17 ноября 2016 г.
Les militaires français se sont inspirés de la police néerlandaise, dont les aigles peuvent, sur consigne du dresseur, agripper un drone et se poser quelques mètres plus loin, la proie entre les serres.
Leur usage semble particulièrement adapté en milieu urbain, où il faut « maîtriser la retombée du drone indésirable » et où le recours à des fusils est plus délicat, a relevé le général Zimmermann.
Les petits drones peuvent être neutralisés par un tir de fusil, avec des munitions spéciales d'une portée de 120 mètres. Mais la manœuvre est encadrée et l'armée en est encore au stade de l'entraînement, a-t-il noté. Des techniques de brouillage du drone sont également en cours de développement.
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