Parce qu'ils ont travaillé pour l'armée française comme interprètes, ils sont aujourd'hui menacés de mort par les talibans. La plupart a bénéficié d'une relocalisation protectrice en France… Mais ils sont encore une centaine à s'être vu opposer un refus. Pour 31 d'entre eux, un collectif d'avocats a pu saisir le juge des référés du tribunal administratif de Nantes, seul compétent pour les refus de visa. Pour l'avocate Françoise Gardes, l'État français doit prendre ses responsabilités « parce que ces personnes ont servi en tant que personnel engagé par l'armée française [..]. Aujourd'hui, s'ils sont menacés et c'est en raison de cette participation ».
En attendant que le tribunal de Nantes examine les 31 dossiers, ces nouveaux « Harkis » sont en Afghanistan, « où leur quotidien est difficile, fait de déménagements suites à des menaces très claires […]. Certains ont même fui sans attendre que la France leur délivre un visa, par leur propre moyen, comme d'autres réfugiés, pour rejoindre l'Europe, ou un pays où ils seraient en sécurité ».
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».