Elle devra pour cela effectuer une analyse de la substance émise par les geysers géants à la surface, selon les conclusions des chercheurs du Southwest Research Institute des USA.
On considère que l'épaisse couche de glace de la lune Europe abrite un profond océan salé réunissant les conditions nécessaires pour l'existence d'organismes vivants. En 2012, le télescope orbital Hubble a constaté des traces de vapeur d'eau émise depuis la surface du satellite dans l'espace. Les spécialistes comptent sur ces geysers pour prélever des échantillons mais le seul problème est qu'ils ne sont pas toujours actifs.
Les astronomes supposent que la force de gravité d'Europe attire l'eau émise vers la surface, ce qui crée une nouvelle couche de glace. Néanmoins une certaine partie de la substance précipitée, selon les spécialistes, se retrouvera à nouveau dans l'espace par évaporation ou à cause du choc de particules chargées de la magnétosphère de Jupiter avec Europe. C'est pourquoi la sonde pourrait recueillir des échantillons dans l'atmosphère de la lune pour apporter des informations sur la composition de sa surface et de l'océan gelé.
L'analyse des molécules présentes dans la vapeur des geysers permettra de découvrir les conditions physiques et chimiques de l'océan d'Europe et de savoir si les conditions sont réunies pour la présence de la vie.
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