Le cyberharcèlement connaît un essor en Grande-Bretagne. Cette année, 4 541 personnes ont demandé assistance au service britannique de l'aide psychologique aux adolescents (NSPCC's Childline service), ce qui en fait 13 % de plus qu'en 2015, relate le journal britannique The Telegraph.
Selon les informations du journal, le nombre d'enfants ayant besoin d'un soutien psychologique après un épisode d'intimidation en ligne a augmenté de 88 % au cours des cinq dernières années.
« Chaque jour, je me réveille effrayée d'aller à l'école, j'ai peur des commentaires que les gens feront et peur d'aller à la maison », a déclaré une jeune fillette de 13 ans. « Quand je me connecte à ma page sur les réseaux sociaux, il y a des messages horribles partout. On a l'impression qu'on ne peut pas échapper aux intimidateurs. »
Les enfants âgés de 7 ans se plaignent qu'ils ont peur d'aller à l'école après avoir été harcelés sur Internet. Les adolescents déclarent recevoir souvent des commentaires négatifs sur les réseaux sociaux, allant des commentaires offensifs « classiques » sur leur apparence aux menaces réelles.
« Je suis intimidée par une fille à l'école. Elle a pris des photos de moi et les a affichées sur Snapchat, me traitant de grosse et de moche et écrivant je n'aurai jamais de petit ami. J'ai eu des pensées suicidaires parce que cette fille est vraiment populaire et elle s'est acharnée sur moi pendant toute l'année », raconte une autre fillette de 14 ans.
Selon la présidente du service, Esther Rantzen, les écoles doivent prendre le problème au sérieux, et il faut surtout que les enfants demandent eux-mêmes de l'aide.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».