Même sous le feu quasi ininterrompu de l'artillerie des terroristes, la vie continue dans les quartiers d'Alep-Ouest, reconquis par les troupes gouvernementales syriennes, les restaurants, les marchés et les grandes surfaces proposant un vaste choix de services et de marchandises pour tous les goûts et à la portée de n'importe quel porte-monnaie.
Le marché d'al-Jamiliya est l'un des plus grands d'Alep. Il y a là dix milliers de commerçants et trois fois plus d'acheteurs. On vend dans la rue du pain, des kebabs, des fruits et des épices. Les pommes n'y coûtent que 0,15 euro. Un kebab s'y vend à 0,35 euro. Le salaire moyen dans le secteur public varie de 281 à 421 euros. Les commerçants du marché gagnent toutefois dix fois plus.
Dans les grandes surfaces, tout est comme dans les centres commerciaux ailleurs dans le monde, mais les prix sont supérieurs à ceux des commerces de rue.
« Nous recevons des marchandises de toutes les villes syriennes. Il s'agit essentiellement d'importations, mais à peu près la moitié des produits est d'origine nationale », raconte un manager.
La musique se fait entendre dans le quartier à l'occasion d'une noce qui est célébrée dans un café. Et toute cette vie normale se déroule à Alep, à quelques kilomètres à peine d'un couloir humanitaire, derrière lequel les gens se trouvent captifs des terroristes.
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